| Paroles | Traduction |
When we were made
It was no accident
We were tangled up like branches in a flood
I come as a blade
A sacred guardian
So you keep me sharp and test my worth in blood
You’ve got me in a chokehold
You’ve got me in a chokehold
You’ve got me in a-
Beneath the stormy seas
Above the mountain peaks
It’s all the same to me
It makes no difference
I’ve seen my days unfold
Done the impossible
I’d turn my walls to gold
To bring you home again
So show me that which I cannot see
Even if it hurts me
Even if I can’t sleep
Oh, and though we act out of our holy duty to be constantly awake
You’ve got me in a chokehold
You’ve got me in a chokehold
You’ve got me in a chokehold
You’ve got me in a chokehold
Even if it hurts me
Even if I can’t sleep
Show me the way
Quand nous avons été conçus
Ce n’était pas un hasard
Nous étions emmêlés comme des branches dans une inondation
Je viens comme une lame
Un gardien sacré
Donc tu me gardes alerte et teste ma valeur dans le sang
Tu m’as dans un étranglement
Tu m’as dans un étranglement
Tu m’as dans un
Sous la mer agitée
Au-dessus des sommets des montagnes
Tout est pareil pour moi
Ça ne fait aucune différence
J’ai vu mes jours se dérouler
Fait l’impossible
Je transformerai mes murs en or
Pour te ramener à la maison
Donc montre moi ce que je ne peux pas voir
Même si ça me fait mal
Même si je ne peux pas dormir
Oh, et bien que nous agissons selon notre devoir sacré d’être constamment éveillé
Tu m’as dans un étranglement
Tu m’as dans un étranglement
Tu m’as dans un étranglement
Tu m’as dans un étranglement
Même si ça me fait mal
Même si je ne peux pas dormir
Montre moi la voie
Chokehold : l’adoration comme captivité sacrée
Chokehold, premier morceau de l’album Take Me Back to Eden, dépeint une relation de dépendance intense, presque mystique, entre deux entités — qu’on peut lire comme deux personnes, ou comme Vessel et une entité supérieure (Sleep, Dieu, l’amour, ou une idée obsessionnelle). Le terme chokehold (étranglement) devient ici un symbole fort : ce n’est pas un simple contrôle ou une emprise, c’est un acte de domination qui étouffe, mais auquel le narrateur consent volontairement, au nom d’un amour sacré ou d’un devoir supérieur.
Un lien prédestiné et sacré
« When we were made / It was no accident »
La relation décrite n’est pas née du hasard, elle relève d’un ordre supérieur, comme si elle avait été gravée dans le destin. Cette dimension spirituelle est renforcée par les termes comme sacred guardian ou holy duty — le narrateur se pense comme un protecteur élu, une sorte de paladin, prêt à souffrir pour l’autre.
L’amour comme lutte et sacrifice
« I come as a blade » / « Test my worth in blood »
Le narrateur adopte une posture guerrière, sacrificielle, presque christique : il se donne, endure, se laisse blesser. L’autre devient à la fois juge et maître, le mettant à l’épreuve par la douleur. C’est un amour qui coûte, un attachement douloureux mais exaltant, où l’on accepte la souffrance comme preuve de fidélité ou de valeur.
Une perte de repères dans la dévotion
« Beneath the stormy seas / Above the mountain peaks / It’s all the same to me »
Ici, il n’y a plus de haut ni de bas, plus de stabilité : l’intensité du lien fait perdre tout repère. Cela évoque une perte de soi dans l’adoration, comme si le monde extérieur n’avait plus d’importance face à ce lien absolu. Le narrateur est prêt à tout pour ramener l’autre, même à transmuter son être (« turn my walls to gold »).
Une quête de vérité douloureuse
« Show me that which I cannot see / Even if it hurts me »
Le narrateur cherche à comprendre, quitte à souffrir. Il veut percer le mystère, voir ce qu’il ne peut voir — la vérité de l’autre, ou de leur lien. C’est une forme de soumission volontaire à la révélation, aussi douloureuse soit-elle. Ce vers évoque aussi la lucidité brutale : vouloir aimer pleinement, c’est aussi vouloir tout savoir, tout voir — y compris ce qui fait mal.
L’adoration devient emprise
« You’ve got me in a chokehold »
Le refrain répété agit comme un mantra douloureux. Ce lien, aussi mystique et noble soit-il, est aussi une prison. Le chokehold est une image physique d’un amour qui enserre, qui enlace jusqu’à l’étouffement, sans possibilité de fuite. Ce n’est pas simplement l’autre qui exerce ce pouvoir, c’est aussi le narrateur qui s’y abandonne.
Chokehold parle d’une relation d’adoration extrême, où l’amour prend la forme d’un sacrifice spirituel. Le narrateur est à la fois esclave et fidèle, conscient de la douleur mais incapable de s’extraire de ce lien, qu’il élève au rang de devoir sacré. C’est une chanson qui évoque la beauté sombre de l’amour total : celui qui consume, contrôle et transcende tout à la fois.
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